mercredi 29 mai 2013

Il faut parfois chercher un peu...

J37 - Lundi 27 Mai 2013   Namsos - Gravvik  100 km

Je suis allé visiter le centre de jeunesse où bosse Valentin avant de prendre la route. C'était bien sympa, on a bu le café en compagnie de son superviseur, du directeur du centre et d'une autre étudiante, avant de repasser faire quelques courses. Il était 10h lorsque j'ai réellement posé mes fesses sur la selle.

Je tiens à remercier Valentin chaudement pour son accueil spontané. J'ai vraiment passé un bon moment. Bonne fin de SVE et on se voit dans les Alpes la prochaine fois ;-)


Il y avait un vent assez fort aujourd'hui, et au vu de la géographie des lieux, sa direction change sans cesse. L'impression d'être dans une machine à laver était bien réelle, ce qui est assez fatiguant. Ça brasse et ça sèche.
Les paysages de l'étape n'étaient pas grandioses, mais pas moches non plus. On ne peut pas dire que quelque chose de particulier se soit dégagé. Mais je le savais il s'agit d'une étape de transition avant de réellement aborder la route côtière 17.

Cette route est parsemée de nombreux ferrys...ici avant d'embarquer...


Première journée où j'ai un peu les jambes lourdes, vers 85/90 km j'ai envie de me poser, je recherche alors un lieu de bivouac pour le soir. Vu qu'il est relativement tôt, je fais l'exigeant. Il y a bien des endroits mais rien de bien extraordinaire...alors je continue, puis je repousse encore de 3/4 km...et encore....c'est à double tranchant...soit je trouve et c'est super soit je me fatigue pour rien au final...

Et je le vois. Là au loin. Il m'attend. Je l'ai repéré du haut de la route. On fait connaissance. On se plaît. Alors je reste.
J'ai trouvé mon spot idéal pour ce soir.


Au bord du fjord, en retrait de la route, orienté plein Ouest et à l'abri du vent sur un petit promontoire rocheux. J'aurai tout le loisir de voir le soleil finir sa course journalière, et par timidité sans doute, de le voir ne plonger que la pointe de ses rayons dans les eaux qui le reflète, avant de recommencer une nouvelle ascension.
Comme quoi, la persévérance a du bon....
Je m'endors avec le chant des mouettes.
Ju

 Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain.
Roland Dorgelès

4 commentaires:

  1. Tres belles photos ,ça fait rêver...
    A+
    Nicole

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  2. ici il fait nuit ce qui n'est pas le cas là où tu es ! Pour arriver à mieux dormir mets ton foulard sur les yeux je pense que ça va" marcher" ! Parce que le sommeil va te "requinquer" !( oh là ! je ne suis pas sure de l'écriture du mot !)
    Bonne continuation !
    marie-o

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  3. C'est vrai que tu nous fait rêver ! J'aimerais avoir le don d'ubiquité ;-)
    C.

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  4. Qu'est-ce que je les aime ces bivouacs en bords de fjords! Tant de souvenirs...

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